Deux jours d’échanges intenses, des dizaines d’ateliers, une jeunesse mobilisée et des engagements concrets : la 4e édition du congrès-expo Ambition Planète, organisée par la Nordev les 5 et 6 novembre 2025, a confirmé son rôle de rendez-vous majeur pour les acteurs de la transition écologique dans l’océan Indien.
Une île en mouvement face aux défis climatiques
Placé sous le signe de la résilience et de la solidarité, l’événement a réuni experts, institutionnels, entreprises et invités venus des îles voisines. Ensemble, ils ont débattu des grands enjeux de demain : innovation durable, adaptation aux risques naturels, construction résiliente et transition systémique.
« Nous faisons face à des défis communs. C’est en travaillant en réseau dans la zone océan Indien que nous serons plus forts », a résumé un intervenant réunionnais.
Jeunesse et citoyens au cœur de la mobilisation
À Saint-Denis, l’opération « Ansanm nou lé paré » a transformé la prévention cyclonique en véritable fête citoyenne. Ateliers, animations et démonstrations ont attiré plusieurs centaines de visiteurs. Les collégiens ont présenté leurs initiatives pédagogiques, tandis qu’une soixantaine de lycéens ont mené une simulation de COP Climat pleine de passion et de réalisme.
« On se rend compte qu’il est possible de négocier, de trouver des compromis pour la planète », ont témoigné les jeunes participants, déjà prêts à rejouer l’exercice sur le thème de la biodiversité.
 

Des engagements concrets pour l’avenir
Au-delà des débats, Ambition Planète 2025 a débouché sur des engagements mesurables : réduction des consommations électriques, meilleure gestion de l’eau et des déchets, coopération renforcée entre collectivités et acteurs privés. La Cinor, la ville de Saint-Denis, la Nordev, la Mission académique, l’Agence de la biodiversité et la plateforme Rezola figurent parmi les premiers signataires.
“Un laboratoire à ciel ouvert”
Grande témoin de cette édition, la géopolitologue et prospectiviste Virginie Raisson-Victor a salué la vitalité du territoire :
« J’ai perçu ici une fierté authentique et une vraie conscience de l’urgence à agir. La Réunion est un laboratoire à ciel ouvert de la résilience et de la biodiversité. »
“Ansanm n’est pas un vain mot !”
En conclusion, Jacques Lowinsky, président de la Nordev, a rappelé l’importance de la vision collective :
« L’approche systémique est la meilleure option pour répondre à la complexité des enjeux environnementaux. Plus que jamais, il faut renforcer le maillage local et régional. Ansanm n’est pas un vain mot ! »