Emmanuel Macron reçoit le Livre Blanc de "La...

Emmanuel Macron reçoit le Livre Blanc de "La Production Locale Réunie"

« La Production Locale Réunie » a remis au Président Macron le Libre blanc « Produire l’avenir » lors de sa venue en octobre à la Réunion
Le regroupement des filières de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’industrie sont fiers du modèle qu’ils ont pu développer avec le soutien des pouvoirs publics et en particulier celui de l’Etat.
La Réunion c’est 80 % d’autonomie alimentaire sur les produits frais (viandes, fruits et légumes). Le choix politique de notre territoire repose dans ce cadre sur le maintien et le soutien à des structures de petite taille.
Les filières réunionnaises ont déjà fait le choix de conquérir des niches sur des produits d’excellence, de travailler sur la qualité et la montée en gamme.
Elles partagent les objectifs fixés à l’agriculture nationale, qui est d’aller vers le maximum d’organisation en filières solides. Elles sont fortement inclusives, contribuent à l’aménagement du territoire, travaillent en synergies et en complémentarités et au service du développement durable.
Elles partagent aussi l’objectif spécifique fixé pour l’agriculture des DOM, qui est de produire davantage pour nourrir la population réunionnaise.
Dans son discours le président de la République a reconnu la performance et l’efficacité du travail accompli.
www.production-locale.re

Bilan des rencontres avec le président de la République

Les filières de production réunionnaises remercient le Président d’avoir pris le temps d’échanger avec les éleveurs, agriculteurs, pêcheurs et les industriels de La Réunion rassemblés au sein de « La Production Locale Réunie », en marge de sa visite d’une exploitation agricole à Petite-Ile.

Les déclarations ont été accueillies avec un immense soulagement par les professionnels des filières de La Réunion.

En reconnaissant solennellement les vertus et les résultats du modèle d’organisation des filières de production locale qui, grâce à leurs complémentarités, aux synergies qu’elles ont développées, à un dialogue entre l’amont et l’aval, permet aujourd’hui à la production agricole et agroindustrielle locale de couvrir plus de 70% des besoins de consommation en frais de notre région insulaire, Le Président a mis un terme aux hésitations publiques ressenties depuis quelques années.

En affirmant que les aides nationales à la diversification agricole, qui se montent actuellement à 40 millions d’euros, seront déplafonnées pour tendre vers l’objectif de 100% d’autosuffisance alimentaire, il a conforté les filières dans leurs orientations et rassuré sur l’essentiel.

L’État a décidé de s’appuyer sur ce qui fonctionne déjà sur notre territoire, et de surcroît s’engage à l’améliorer pour bâtir le futur de La Réunion en abondant les budgets existants destinés à l’agriculture des Outre-mer d’un fonds spécifique de 45 millions d’euros, dont les contours restent encore à déterminer précisément.

Il a réaffirmé le bien-fondé de l’octroi de mer et ses effets positifs sur le développement économique de La Réunion et des départements d’outre-mer en général et a confirmé la volonté de l’état de maintenir ce dispositif essentiel. Les nombreux emplois industriels de notre île en dépendent très fortement et l’emploi est la seule réponse durable à apporter au problème de la « vie chère ».

Le Président a fixé une méthode de travail précise, permettant un échange constructif sur l’avenir de la filière canne-sucre-rhum-énergie. S’agissant de la première filière agro-industrielle de l’ile au cœur du modèle agricole : la canne à sucre est le pivot de notre agriculture et le sucre en est son pivot, les professionnels souhaitent que ce travail puisse donner une visibilité à long terme à l’ensemble des acteurs et définir ses conditions de pérennisation pour la période post 2021 dans le cadre de la nouvelle PAC.

Le Président a aussi été sensible à la nécessité de ne pas limiter le renouvellement des navires de pêche de La Réunion à ceux de moins de douze mètres, afin, d’une part, de conserver une bonne cohabitation des pêcheries et un accès partagé aux ressources pélagiques migratrices en océan Indien ainsi que, d’autre part, de garantir un approvisionnement suffisant du marché local pour accroitre encore le taux d’autosuffisance alimentaire.